Soupire. Cette journée avait vraiment été affreuse. A cet instant je détestais mes parents de m'avoir fait venir au monde et je haïssais la Terre entière sauf peut être Lylyse & Matty'. Personne ne se rends compte lorsqu'on est pas à notre place (aux personnes comme moi) à quel point c'est difficile parfois de vivre dans ce monde de ... « AIE!!! » Baissant la tête je me rendais compte que je m'étais prise dans un sac poubelle qui trainait dans la rue. Relevant les yeux au ciel je poussais un petit gémissement. J'avais l'impression qu'une force supérieur ne désirait pas que je dise d'insultes. Je baissais de nouveau la tête ajustant la capuche pour rentrer à la maison à pieds. Oui quand je vous dis que j'avais eut une très mauvaise journée!

Tout commençait au réveil, j'aurais du sentir que quelque chose n'allait pas. D'abord je vis l'énorme couche de neige dehors, cela m'avais mise en joie mais je me rendis compte que ma veille voiture n'aimait pas le froid autant que moi. Il fallait que je la fasse chauffer avant de partir en cours, que le moteur ronronne et qu'elle se mette en route doucement. J'avais donc très vite enfiler mon manteau et mis des bottes pour aller la mettre en route. Premier problème je glissais sur une épaisse couche de glace (encore puisque j'avais déjà glisser sur la même quelque jours plutôt pour rejoindre Matty') . Tombée sur le derrière je me relevais difficilement en me tenant à la rampe d'escalier & je me frottais le popotin. J'allais encore dit un mot qui dépassais mes pensées (ou pas...) lorsque des mômes arrivèrent en courant et me lancèrent des boules de neiges en pleine face avant de partir en riant. Oui je l'avais sans doute mériter ou non... Sur les nerfs je serrais les poings & m'en allais près de ma voiture lorsque je ne la vit pas. Étrange, qui voudrait de cette camionnette veille et délavée? La police apparemment. J'allais à notre boite aux lettres et je vis un mot. Elle était à la fourrière pour stationnement dangereux. Je pinçais mes lèvres, elle avait été parfaitement garé! Ils n'avaient aucune justification puisque la neige était tombée cette nuit, ils ne pouvaient pas voir sa! C'était la première fois que je me faisais retirer la voiture alors que je la garais toujours ainsi. A cet instant rien ne put être pire ou presque. Fermant la boite aux lettres violemment je l'avoue une énorme couche de neige s'abattit sur le haut de mon crâne. Je poussais un petit hurlement avant de rentrer au chaud décident que je ne voulais pas aller en cours. Ni une ni deux je fermais la porte de la maison puis celle de ma chambre et j'allais sous mes couettes pour me faire toute petite. Soupirant je me disais que j'allais manqué tout de même quatre heures de chimie, énorme puisqu'il s'agit de ma spécialité. Mais il fallait que je me grouille, je devais déjeuner, m'habiller et partir à pieds jusqu'à l'arrêt de bus. Je me relevais donc l'âme en peine pour enfiler plusieurs couches. Je sautais le petite déjeuner préférant ne prendre qu'un verre de jus & un cookie pour manger en pause. Je ne pus même pas voir Lylyse, elle n'avait pas cours aujourd'hui et elle devait certainement dormir. Je refermais la porte doucement pour ne pas la réveiller si elle ne l'était pas déjà avec le boucan que j'avais fait.

Je partais jusqu'à l'arrêt de bus en trombe après avoir quitté la maison malheureusement et j'aurais du m'en douter il ne passait pas lorsqu'il y avait autant de neige avec un peu de chance il n'y aurait pas cours puisqu'on avait été pris de cours non? Je ne devais tout de même pas rater ses heures, si je devais rentrer ensuite parce qu'il n'y aurait personnes je le ferais. Je mis plus d'une bonne heure pour y arriver à pieds tombant fréquemment. J'espérais qu'il n'y avait personne et que je pourrais rebrousser chemin mais ce n'était sans compter sur tout ses étudiants parfaits qui me donnais tous l'impression qu'ils étaient sorti d'un magasine de mode et qui avaient l'air d'être réchauffer comme si ils n'avaient pas souffert du froid. Je rentrais et m'installais donc lorsque le professeur me fis une remarque sur mon retard. Je parlais dans ma barbe pour ne pas me faire virer de cours avec le temps que j'avais mis pour venir et je restais dans mon coin lorsque la pause sonna. Un imbécile vint me voir alors que j'étais dans le couloir avec un mon cookie et il me bouscula faisant ainsi tomber mon dernier espoir de petit déjeuner. « & l'allien tu manges comme nous?! » Il c'était alors mis à rire. Sans comprendre pourquoi (sans doute parce que j'étais énervée depuis mon réveil je me mis à courir pour lui rentrer dedans). « Tu sais ce qu'il te dis l'allien pauvre con? Hein! » Je lui rentrais une nouvelle fois dedans quand on nous sépara. Mec ou non je n'avais pas peur, il n'avait pas à me parler ainsi. L'autre mec qui nous sépara me regarda étrangement avant de dire « Ah ouais quand même, faut assumer non?! » & il partit avec l'imbécile heureux qui c'était amuser à me rentrer dedans. « BANDE DE CONS! » Hurlais-je. J'avais été pris en flagrant délit par mon professeur de chimie. Il me toisait les bras croisés et me dit que j'allais écoper de 4 heures de colles, super.

Je rentrais donc tard à la maison et je venais de me prendre un sac poubelle. Tête baissé j'avais mes mains rentrer dans les poches de mon manteau les poings serrer. Jamais je ne pourrais revivre une journée pareille, je songeais même à prendre mes cours par correspondance... Il y avait vraiment des jours ou je ne devais pas me lever. Les joues rouge & mordus par le froid j'entrais dans la maison lorsque je vis Lylyse en haut de l'escalier. Lui faisant un mince sourire je voyais qu'elle allait aussi bien que moi. Montant rapidement je la prenais doucement dans mes bras, nous nous comprenions d'un regard. « Exécrable comme journée. Mais bon je vois que toi aussi. Je pose mes affaires et je vais nous faire des chocolats chauds d'accord? » Je déposais un baiser furtif sur ma joue, Lylys était comme ma sœur et je n'arrivais pas à supporter de la voir ainsi. Je m'en allais déposer mon sac, mes bottes et mon manteau pour la rejoindre dans le couloir et lui prendre la main pour l'entrainer avec moi dans la cuisine. Je m'affairais ensuite pour nous faire de bons chocolats chauds avant de lui dire tendrement : « Dis moi tout Lys'. »