Aujourd’hui, j’ai droit à mon après midi de libre. Non seulement je ne dois pas rester à la caserne mais en plus je ne suis même pas de garde. Ce qui signifie que personne ne fera appel à moi via mon inséparable beeper. Il y a quelque temps encore, je serais sans nul doute passer faire un rapide coucou à ma femme et lui voler un baiser dans les couloirs de l’hôpital, mais je ne pense pas qu’elle serait forcément ravie de me voir débarquer là bas. Tant de choses ont changées en si peu de temps. Trop de choses. En revanche ce qui, heureusement, n’a nullement changé, c’est bien ma relation avec Ysi’. Certains trouvent notre amitié étrange, d’autres la qualifie même de mal saine. Je ne vois pas en quoi. Je la connais depuis qu’elle est née et depuis ce jour, je veille tout simplement sur elle. A l’époque nous étions voisins, donc forcément, nos parents étaient eux même amis et je la voyais très souvent, quasiment tous les jours. Forcément sa crée des liens. Ysölde est la petite sœur que je n’ai jamais eue. Elle à toujours sut me faire rire. Que ce soit avec son cheveu sur la langue lorsqu’elle était gamine, ou bien avec les questions tordues et l’intérêt inconcevable qu’elle porte à la science. Elle connait tout de moi, et je pense que c’est réciproque. Elle est un peu mon rayon de soleil, surtout en ce moment. La différence d’âge ne m’a jamais dérangé. On s’en fiche, non ? J’aime passer du temps avec elle, que ce soit pour rire, pour crapahuter un peu partout où nos jambes peuvent nous mener, ou bien même pour se moquer d’un vrai navet de cinéma…J’aime être avec elle et personne ne m’en fera démordre, un point c’est tout.

Justement, cette après-midi, c’est avec elle que j’ai décidé de la passer. Maintenant que nous avons grandi, nous avons chacun notre petite vie. Surtout moi qui ai un travail à temps plein et un foyer, mais je me suis toujours promis d’être sans cesse là pour elle.
Cette nuit, la neige à recouvert Armagh d’un léger manteau blanc. Avec la tombée de la neige, nous avons bien entendu droit à une descente importante des températures. Ce qui explique le fait que, pour une fois, j’ai sorti un manteau un peu plus épais et même une écharpe. Nous n’avons pas choisis l’endroit le plus adéquate pour nous voir en ces circonstances, mais c’est ici que nous voulions aller. Aux falaises.
J’attends mon amie depuis deux minutes à peine. Le vent dans les cheveux, je contemple la mer en haut d’une des falaises. Le spectacle est beau à voir, avec la neige, les reflets sont d’autant plus beaux et les falaises d’autant plus majestueuses. De savoir qu’elle va arriver d’une seconde à l’autre, j’en ai déjà le sourire aux lèvres.

Tandis que j’observais le splendide paysage s’offrant à moi, pensant à une multitude de chose mais souhaitant malgré tout faire le vide, j’entendis le ronronnement d’un moteur au loin. Le bruit se rapprochais de plus en plus, jusqu’à ce qu’il finisse par se stopper. Je devinais le claquement d’une portière. Mon amie était arrivée. La connaissant par cœur, comme je lui tournais le dos, j’étais persuadé qu’elle prenait garde à ses pas. Elle devait sans aucun doute marcher précautionneusement, dans le but de faire le moins de bruit de possible. Bien sur, elle avait été trahie par le bruit du moteur de sa voiture, et elle le savait très bien. Je pouvais à présent discerner ses pas dans la neige. Cette dernière craquait lorsqu’elle posait un bien au sol. Jouant le jeu, sentant la supercherie, je ne me retournais pas.
Elle ne mit qu’un instant à me bondir dessus et je dois avouer que même si je savais qu’elle s’approchait de moi, je fus surpris. Je ne pouvais pas savoir avec exactitude à quel moment elle aurait été à ma hauteur et à quel instant elle aurait finie par se manifester. Elle prit alors dans ses bras et j’ai fit de même tout en me penchant. Il fallait avouer qu’une certaine différence de taille existait entre nous, mais elle ne m’a jamais vraiment gênée. Faut dire que je suis assez grand, alors tout de suite…les gens de taille moyenne, normale, peuvent paraitre petits à côté de moi. Mais on s’en fiche n’est ce pas ? « Matty! Je suis contente de te voir! » Je l’étais tout en autant. La voir me réchauffait le cœur, me donnait le sourire. Toujours. Le fait de nous serrer dans les bras l’un de l’autre me fit réellement du bien. Non seulement car j’aimais être aussi proche d’elle mais également car cela me réchauffa un peu. Tout simplement. Relâchant notre étreinte, je déposais un baiser sur son front avant de ne m’éloigner d’elle et de finir par lui répondre. « Et moi donc. »

Nous nous mirent finalement tous deux à scruter avec de grands yeux ronds, le spectacle nous faisant alors face. « Wahoo! » Tout comme moi un peu plus tôt, Ysolde laissa apparaitre son émerveillement. Ce qui eu le don de m’arracher un nouveau sourire. Profitant du fait que mon amie soit littéralement absorbée par le paysage, je me penchais à même le sol et amassais un peu de neige que j’assemblais dans mes deux mains jointes. Sans crier garde je lâchais la poudre blanche sur Ysolde. « Désolé, c’était trop tentant ! »Lançant-je avant de me reculer d’elle, craignant ses représailles. Craindre n’était pas le mot exact puisqu’en quelque sorte je les espérais. J’avais envie de m’amuser. J’en avais plus que marre d’être sérieux, de devoir jouer à l’homme parfait, devant remplir mon devoir non seulement au niveau de la société en générale mais également auprès de mon travail, de mon épouse…parfois j’aimerais tellement re goûter à l’insouciance d’autant. Vous savez, l’époque où tout est encore tracé dans votre esprit, où vous vous dites que vous êtes invincible, que telle ou telle chose ne peut arriver qu’aux autres…mais pas à nous ? La frimousse pleine de neige de Ysi me fit rire à gorge déployée.

Reculant toujours, tournant le dos à ma trajectoire, je ne la quittais pas des yeux. Je fis alors mine de celui qui n’a rien à se reprocher mais qui, en même temps, à dut mal à contenir son sourire de benêt. Vous voyez ? « Bon sinon, mon Adrianne chérie. Qu’est ce que tu me racontes de…beau ? » Ouille. Je la cherchais d’avantage. Je savais pertinemment qu’elle n’aimait pas vraiment qu’on l’appel ainsi, par son premier prénom. Me jugeant suffisamment d’elle, je m’arrêtais et me figeais, l’observant toujours droit dans les yeux.

J'étais heureuse de pouvoir passer du temps avec Matthew c'était toujours comme une bouffée d'oxygène lorsque je passais du temps avec lui. Souvent j'en avais assez qu'on se moque de moi, à force, tout les jours sans cesse, cela devenait vraiment lourd voir pesant et parfois je n'avais qu'une envie hurler ma haine que j'avais envers le monde à ces instants mais lorsque je retrouvais Matthew tout s'évaporait comme lorsque je retrouvais Lylys.

Le vent et le froid mordait mes joues, ma peau. Serrant les poings je pinçais les lèvres à cause du froid mais j'étais véritablement heureuse de le retrouver. Cela faisait un moment que nous n'avions pas passer de temps ensemble et il n'avait vraiment manquer. C'était une excellente idée de se voir aujourd'hui je me sentais pousser des ailes avec lui. Il était la comme mon grand frère protecteur et à travers ses yeux je pouvais percevoir l'espoir dont j'ai souvent besoin, l'espoir d'y arriver, l'espoir qu'un jour tout ira mieux pour moi. Je n'avais rien contre les humains comme moi mais il faut bien dire qu'ils ne sont pas spécialement indulgent avec les personnes différentes & j'en faisais les frais à cause de la couleur de mes yeux et mes mèches roses dans mes cheveux.

Je laissais mon esprit vagabonder lorsque je ressentis un froid intense m'envahir. Me retournant les yeux ronds je fixais Matthew lorsque je compris qu'il m'avait lancer une énorme boule de neige! J'ouvris la bouche en grand avant d'éclater de rire. « Tu n'aurais jamais du faire sa! » Je lui fonçais dessus en riant et courant mais je me pris mes pieds et je tombais tête la première dans la neige. Elle avait un goût de glace. « BEURK! » Riant je m'assis dans la neige le regardant d'en bas, il était encore plus grand que de coutume c'était amusant de me voir réduire à la taille d'une fourmis à ses coter. Prenant de la neige dans mes mains je commençais a faire une boule & je le vis reculer. « Ne t'en fais pas ce n'est pas pour toi! On fais un bonhomme de neige? » Je me mettais sur mes genoux pour continuer à la faire rouler pour qu'elle soit plus grosse.

Cela me faisais penser à mon enfance. L'hiver dès qu'il neigeait mon père arrivait en criant et en chantonnant qu'il y avait de la neige. Je sautais alors sur mes petites jambes pour aller à la fenêtre et regarder dehors. Je me souviens encore de la première fois ou j'en ai vu. J'avais dans les 4 ou 5 ans & mon père était venu me réveiller. Je portais se pyjama blanc épais & je dormais avec mon petit cerf blanc. J'avais tendu les bras vers mon père pour qu'il me porte à la fenêtre. C'était un moment magique, mes grosses billes chocolats admiraient ses couches duveteuse de neige. J'avais l'impression que les nuages étaient tombés du ciel. J'avais eut peur au début mais il ouvrit la fenêtre et me montra les flocons qui tombaient. Me penchant j'en reçu dans ma petite main et je poussais un petit cri lorsque je sentis à quel point c'était froid. Nous nous étions alors habiller chaudement et nous avions jouer dans la neige c'était un merveilleux moment.

Je m'étais retourner pour voir si il était la. C'était instinctif mais non. Je pensais alors que je devrais rendre visite à mes parents que je n'avais pas vu depuis bien deux semaines maintenant. Soupirante je regardais Matthew avec un large sourire. C'était un peu comme avec mon père, je considérais Matthew comme étant de ma famille. Je me relevais avant d'aller dans ses bras. « Je suis contente d'être avec toi aujourd'hui tu ne peux pas savoir comme sa me fais du bien de te voir. » Des larmes perlèrent dans mes billes rondes. Je fermais les yeux, elles étaient chaude et roulaient à présent ses mes joues. D'un geste de main je les essuyaient comme je pouvais avant de lui sourire. « Je reviens, continue notre bonhomme de neige! Je nous ai pris des petits pains chauds et dans un thermos du chocolat chaud. » Courant jusqu'à la voiture je sentis l'immense froid s'engouffrer dans ma gorge. J'avais l'impression qu'une énorme boule de neige était coincer mais sa ne m'empêchais pas de continuer de courir pour rejoindre ma vieille voiture. L'ouvrant je pris le thermos et les petits pains. J'engouffrais tout dans mes poches & je me lançais de nouveau dans une course comme si on me poursuivais. J'arrivais près de Mattynini hors d'haleine avant de tomber dans la neige. « Tiens, je crois qu'on les a bien mériter! J'espère qu'ils sont encore chauds!!! » Ouvrant le sac j'en pris un et je croquais immédiatement dedans. Il était tiède mais très bon, je les avais acheter avant de venir rejoindre Matty. Je sortis aussi le thermos et sortis deux tasses que j'avais mis dans mes poches intérieur pour lui en servir. « Je sais je suis farfelu! Mais je prévois tout. Il nous faudra quelque chose pour faire ses yeux mais aussi son nez. » Mordant ma lèvre je me relevais et lui mis un petit coup. « & mais tu m'as appelé Adrianne! Tu vas voir! Après le bonhomme de neige! » Je fis une boule de neige pour la tête du moins c'est ce que je lui fis croire & je lui lançais sur le sommet de son crâne puisqu'il était de dos. Riant je m'éloignais avant de lui dire en riant « Tu as pris un coup de vieux Matty! »

Tandis que je venais de lancer une boule de neige dans le dos de mon amie, visant sa nuque, celle-ci se retourna dans ma direction. Les yeux ronds et arborant une espèce de grimace sur son visage, elle me regardait et pour tout dire, j’attendais les représailles lorsqu’elle ouvrit en grand la bouche. Au lieu de ça, elle éclata littéralement de rire. « Tu n'aurais jamais du faire sa! » « Ah, oui, vraiment ? » Lançais-je alors que je me doutais que les représailles n’étaient pas loin. En effet, elle partie au quart de tour et se mit à courir comme elle put dans la neige tout en riant. Manque de chance pour elle, mais aussi une fâcheuse habitude, elle se rétama et atterrie la tête la première dans la neige. M’immobilisant dès lors, je ne put contenir un certain fou rire. Le spectacle avait de quoi faire rire. Mon amie était pleine de neige et affirmer son dégout après avoir très certainement goûté cette poudre blanche glacée. Se retrouvant donc assise à mes pieds, riant également à gorge déployée, mêlant son rire harmonieux au mien je la vis réaliser une boule de neige. Redoutant encore mes fameuses représailles, je commençais à me reculer dans un réflexe. « Ne t'en fais pas ce n'est pas pour toi! On fais un bonhomme de neige? » Se grandissant de quelques centimètres, Ysi se mit à genoux dans le neige, tout en commençant à faire rouler sa boule sur le sol. Plus cette dernière roulait, plus elle prenait d’ampleur en amassant la neige.

Rassuré et retombant dans cet entrain enfantin, en oubliant pour quelques instants le froid, le vent et ma vie en plus de mon âge je me penchais à mon tour et donnais un coup de main à celle que je considérais comme ma sœur. Je l’étais à faire rouler cette boule étant devenue plus qu’imposante et qui de ce fait, avait pris un certain poids. La scène était à voir. Nous étions quasiment à quatre patte dans la neige, nous débrouillant comme nous le pouvions, adoptant des positions toutes plus indescriptibles les une que les autres. Les sourires que nous arborions tous deux étaient la preuve irréfutable du bien être que nous ressentions à cet instant. Nos sourires étaient bel et bien présent mais cela ne m’empêchais pas de me rendre compte que ma Ysi était bien pensante d’un seul coup.

Ressentant des fourmis dans les jambes, j’abandonnais la tâche pour me relever et instinctivement secouer mes gambettes. C’est à ce moment que l’air pensif d’Adrianne me sauta aux yeux. Même si je peux me vanter de très certainement la connaitre sur le bout des doigts, je ne suis pas non plus devin. Je dois donc avouer que je ne savais pas vraiment à quoi elle rêvait, néanmoins j’imaginais que des souvenirs de famille entre autre, devaient très certainement lui revenir en tête. Se relevant avant de ne venir littéralement se jeter dans mes bras, Ysi me glissa « Je suis contente d'être avec toi aujourd'hui tu ne peux pas savoir comme sa me fais du bien de te voir. » Resserrant au plus possible notre étreinte improvisée et si soudaine, je lui faisais clairement comprendre que ce sentiment était tout à fait réciproque. J’étais à présent persuadé que ce besoin si soudain d’affection, était la cause d’une certaine nostalgie. Je savais ses parents très absents à cause de leurs métiers respectifs, cela avait toujours était ainsi. Et bien qu’elle tente de laisser paraitre le contraire, je savais pertinemment que cela affectait mon amie. Et c’était on ne peut plus normal après tout. « Si, je peux très bien le savoir car c’est également mon cas. Si tu savais à quel point j’aime être avec toi. »

Notre étreinte, comme toute bonne chose, finissant par prendre fin, nous nous sommes quelques peu éloigné l’un de l’autre. Je pus sans difficulté me rendre compte que quelques larmes avaient coulées sur le visage fin de mon Ysolde avant que d’une main elle ne les chasses.
M’ordonnant de continuer notre bonhomme de neige elle m’expliqua qu’elle nous avait pris des pains au chocolat encore chaud ainsi du chocolat gardé au chaud dans un thermos. Cette fille était vraiment pleine de surprises et pensait vraiment à tout. Elle ne cesserait sans doute jamais de me surprendre. C’est à la course qu’elle s’élança en direction de son auto tandis que je m’apprêtais à la tâche. Elle ne mit que quelques secondes pour revenir à ma hauteur, toujours au pas de course. Heureusement pour elle, cette fois, elle ne chuta pas. A bout de souffle, se laissant tomber à même le sol à mes côtés, elle me tendit tout son attiraille. « Tiens, je crois qu'on les a bien mériter! J'espère qu'ils sont encore chauds!!! » « Merci. C’est dingue tu prévois tout, tu es un ange. » Nous avons alors chacun mordu dans l’un des pains qui étaient encore tiède. Un régale. Sans attendre un instant de plus, Ysi sorti de ses poches deux petites tasses en plastiques. Farfelus elle l’était certes, mais comme je l’avais pensé un peu plus tôt, elle était surtout, surprenante et c’était l’une des choses que j’aimais énormément en elle. Notre lien à beau être fort, et à beau durer depuis maintes années, nous ne nous sommes encore jamais ennuyés ensemble. Aucune routine n’à à ce jour réussi à s’incruster entre nous, et je pense très certainement que cela n’est pas près d’arrivé pour ne pas dire jamais. Je plongeais alors mes yeux dans les siens. Même si j’étais habitué, j’étais toujours aussi ébahi devant leur splendide et inhabituelle couleur. « Tu n’es pas farfelu, tu es tout simplement géniale ! »

Quelque chose pour faire ses yeux et son nez…Si elle était imaginative, elle l’était pour moi. Je n’avais jamais d’idée pour ce genre de chose. Selon moi, le nez n’est autre qu’une carotte et les yeux des cailloux relativement ronds. Pour la carotte s’était râpé. (Sans vouloir faire de jeu de mots.) « Ont peut toujours essayer de gratter un peu sous la neige pur trouver deux cailloux à peu près rond, non ? Quand au nez…une petite branche ? » Je riais de moi-même, tellement je me trouvais peu inventif.
Ysolde venait de réagir que je l’avais appelé Adrianne un peu plus tôt, et elle me promit une petite vengeance après le bonhomme de neige. Elle se mit à confectionner une nouvelle boule, pour la tête de notre bonhomme pensais-je. Et bien non. Cette fois-ci, la boule était bien pour moi, et surtout pour mon crâne, elle en avait profité tandis que je lui tournais le dos. « Tu as pris un coup de vieux Matty! » Lança t-elle tout en riant de bon cœur. Il est vrai que j’en avais plein les cheveux. « Je sais malheureusement, c’est bien vrai. » Prudente elle s’était quelque peu éloigner de moi. Après avoir secoué mes cheveux dans tous les sens, comme un véritable chien, je me jetais littéralement sur elle à la course. « Tu vas voir toi ! » Il ne me fut pas difficile de la rattraper et encore moins de la soulever du sol. Je la portais tel un sac à patate sur mon épaule. Après avoir un peu couru dans tous les sens, pour lui donner un peu le tournis, je la déposais allongé à même le sol. La jetant, tout de même avec une certaine douceur. Je ne voulais pas non plus lui faire mal. Comme un enfant, je montais à califourchon sur elle et bloquais ses deux bras en les plaquant sur le sol glacé. « Alors, alors, qui à gagné ? »
Je relâchais ses bras, pour essuyer un reste de neige sur mon visage.